l'un des plus beaux films sur la vie tragique et fabuleuse du génie vincent van gogh sans oublier l'immense peintre que fut paul gauguin , deux génies immenses , immortels , si différents , passionnés par la création , la couleur , la lumière , mais chacun avait sa propre méthode de travail , gauguin n'aimait pas la sensibilité qui était à la base de l'oeuvre de van gogh épris par la nature humaine quand gauguin recherchait la trame primitive et sauvage dans les contours des femmes qu'il peignit toute au long de sa vie , tandis que van gogh avait a coeur de découvrir la quintessence divinie dans chacun de ses coups de pinceaux et van posait la peinture par aplat grossier allant à vider le tube sur la toile avec une grâce magique donnant au ciel une couleur ocre , ou rouge sang , avec des nuages gris perle ou violets , des troncs d'arbres bleus , mauves , verts , des cieux parsemés d'étoiles en plein jours , des visages distendus des corps de paysans , courbés par la fatigue a la façon d'un millet , d'un courbet , van gogh aux portes de la folie n'eut de cesse de se rappeler la passion fougueuse que lui inspirèrent les estampes japonaises , quand van gogh avait a coeur de fuire la civilisation occidentale qui générait en lui et dans son oeuvre une répulsion pathologique qui offrit à l'art les mirages des jeunes femmes dansant sur les plages des marquises , s'ingéniant à fuire les bonnes soeur qui le chassaient devant les écoles de jeunes filles ou paul gaughin avait posé son chevalet , bien sûr la vertu de gauguin fût largement souillée par ses pulsions malsaines et pourtant bien réelles mais cet appel de la chair juvénile était elle la seule raison d'une quête qui le poussa à quitter un modernisme qu'il méprisait , vincent luttait contre des aspirations bien différentes et en un sens plus humaines et pourtant comment ne pas deviner entre ces deux immenses créateurs une visions complémentaires de l'origine et du cheminement humains